
São Tomé-et-Principe, le verger de l’équateur
Une île jaillit du fond de l’océan Atlantique dans le golfe de Guinée, juste sur l’équateur.
Elle mesure 46 kilomètres de long, 33 kilomètres de large, des pics de plus de 2000 mètres, une végétation folle croulant le long des montagnes….
A la Saint-Thomas, en décembre 1471, deux navigateurs portugais découvrent cette terre déserte dont l’aspect enchanteur fut la richesse. Ils lui donnent le nom du jour : São Thomé.
A leur retour, ils font hommage à leur roi Alphonse V de cette terre inconnue, qui entre dans l’histoire comme colonie portugaise.
Une histoire dramatique : on peuple l’île avec des juifs expulsés de Portugal, des forçats et des esclaves noirs importé d’Afrique: ils y cultivent la canne à sucre.
Aux dix-neuvième siècle , elle tombe dans la misère et puis brusquement parce que deux hommes ont eu l’idée d’importer du Brésil la culture du cacaoyer, la prospérité revient. La prodigieuse fertilité du sol assure des récoltes splendides.
Vingt mille indigènes recrutés en Angola et au Mozambique, et fort bien traités sur les plantations, défrichent la forêt, ne laissant que les grands arbres d’ombrage; Les plantations s’étendent dans les vallées , montent à l’assaut des pentes, s’installent dans la montagne.; Des routes, des voies Decauville sillonnent l’île vivifiée et assainie, jardin équatorial qui est devenu tout entier un verger de cacao.