Katundu

De Suzie Lightfoot à Lisa Njakale et Phillirani Mwase

Une marque qui a été fondée en 2006 par Suzie Lightfoot dans le but d’autonomiser les femmes par une formation artisanale et un revenu durable. Dirigé par Lisa Njakale et Phillirani Mwase, l’atelier actuel reflète cette vision en employant une équipe permanente de 32 artistes, dont environ 75% sont des femmes liées au programme local pour orphelins (mères célibataires et personnes s’occupant d’orphelins)
ils croient fermement au pouvoir de la création d’emplois pour réduire la pauvreté. Les emplois procurent un revenu durable tout en inspirant la fierté, la dignité et la détermination, en donnant aux gens les compétences et les connaissances nécessaires pour améliorer leur propre situation.

Leurs styles

L’accent qu’ils mettent sur la durabilité ne se limite pas à la création d’une forme de revenu durable au Malawi; ils accordent autant d’importance à l’impact des produits eux-mêmes.
La combinaison d’une production éthique avec des matériaux recyclés et durables – tout en mettant l’accent sur la qualité – a donné naissance à une gamme de produits innovants et diversifiés.
Les textiles, les éclairages et les pièces d’intérieur sont faits à la main tout en permettant une autonomisation durable dans un pays profondément appauvri. Initialement axée sur les textiles contemporains en lin perlés à la main, la collection signature comprend maintenant des pièces d’intérieur organiques, des arts muraux et des articles d’éclairage uniques sur mesure. Afin de minimiser l impact sur l’environnement, la nouvelle gamme se concentre sur les matériaux d’origine locale, recyclés et naturels.
Chaque perle est cousue à la main sur du lin sud-africain de haute qualité et va des perles en coquille d’œuf d’autruche aux pendentifs en bronze coulé, des coquilles de noix de coco aux coquillages marins.
L’utilisation de verre recyclé en vrac, de perles d’argile d’origine locale, de graines grises ou de ficelle de baobab, de vieux fils de cuivre et de cuivre réutilisés et d’autres matériaux de rebut en combinaison avec un travail manuel confère à chaque produit son caractère unique, africain et artisanal. Les articles d’intérieur sont sûrs de devenir des pièces de conversation dans votre maison.

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LE Créations

Qui est Liliane Estievenart ?

Je suis née dans les années 70 à Abengourou d’un papa libanais et d’une maman ivoirienne. Mariée à un belge, j’ai su tirer le meilleur de mon métissage et de la culture de mon mari. Je suis toujours souriante mais je sais ce que je veux et ferai tout pour y parvenir. Travailleuse, modeste, je suis une vraie maman pour mes employés.

Parlez-nous de votre parcours ?

Très tôt, j’ai souhaité apprendre la couture et j’ai quitté San Pedro, la ville où vivait mon père et où j’ai passé ma jeunesse pour m’inscrire à un cours de coupe-couture à Abidjan. Après une expérience difficile dans un atelier que j’avais ouvert pour y confectionner des tenues de travail et des uniformes d’écoliers, j’ai rejoint l’entreprise d’un de mes clients capable de confectionner des milliers de T shirts par jour pour y prendre la direction de l’atelier. Mon contact avenant me vaudra d’intégrer le service commercial de la société où je travaillerai plus de vingt ans. Mais mon envie d’entreprendre prendra le dessus et grâce à la bienveillance de mon patron, je fonderai L.E créations

Comment expliquez-vous le succès de votre marque ?

J’ai un goût immodéré pour la mode, c’est ce goût et la bonne connaissance du métier allié à la rigueur qui fonde le succès de la marque. J’aime la Côte d’Ivoire et je la vend, l’image plaît et montre qu’on peut créer du beau, bien fini à de bon prix en Afrique.

Pourquoi se spécialiser dans la maroquinerie ?

De mon expérience, j’ai pu cibler un créneau de création qui me convenait le mieux et dans lequel j’avais la plus grande inspiration. Chaque femme a besoin d’un sac, tel est mon crédo.

Comment tout a commencé ?

Lors d’une visite dans un grand magasin à Paris, et après avoir voulu acheter un sac, je me suis aperçue que celui-ci ne correspondait pas complètement à l’idée que je m’en faisais et que tout compte fait je pouvais l’améliorer et le fabriquer moi-même. Je me suis empressée d’aller acheter tout le matériel nécessaire et rentrée à Abidjan, j’ai décliné le sac en plusieurs coloris et finitions. Au vu du succès rencontré auprès de mes copines qui se sont bousculées pour m’en commander, j’ai décidé de participer à des marchés de Noël avec mes articles… Le succès immédiat m’a poussé à acheter quelques machines et à engager 1 puis 2 tailleurs. L.E créations était née..

Quelle est la femme LE créations ?

Multiple, je dirais, comme moi ! Mes créations sont de bonne facture et peuvent donc être portées en tout lieu et à tout moment, elles sont simples tout en étant classes, abordable mais chic, pratique. C’est cet ensemble de qualité qui lui permet de toucher aussi bien la bourgeoisie ivoirienne que les expatriées, tout en étant accessible à la classe moyenne.

Quels sont vos plus grandes difficultés ?

Trouver et former le personnel capable de répondre aux exigences tant aux miennes car étant la créatrice, que de la clientèle. Trouver et acheter les produits de qualité, nous sommes obligés d’importer bon nombre de finitions.

Une journée dans votre vie de créatrice, ça donne quoi ?

Le matin, l’atelier prend tout mon temps afin d’organiser la journée, répondre au difficultés rencontrées, organiser les achats et les livraisons. Ensuite je partage mon temps entre les clientes, les réseaux sociaux, le suivi de la production, la coupe et les finitions.

Vient la soirée où je fais le point administratif avec mon mari, et ou enfin, très tard, je peux penser à créer, la soirée finit bien souvent au petit matin.

Qu’est ce qui vous inspire ?

L’amour des sacs, du travail bien fait et la joie d’entreprendre.

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Yael et Valérie

 Yael et Valérie

Il s’agit d’une marque de tissus d’ameublement et de papiers peints créés en Haïti. Une gamme sublime, aux touches tropicales, nous livrant du beau «lokal» pour nos intérieurs. Valérie Louis est le visage qui se cache derrière cette effigie et Yaël, c’est tout simplement sa fille.

Ses tissus arborent fièrement ce nom issu d’une collaboration et d’une complicité qui peuvent seulement exister entre mère et fille.
Avec ses collections, fruits de multiples collaborations avec des dessinateurs, des spécialistes de l’ameublement, des décorateurs et des architectes d’intérieur Valérie souhaite inciter d’autres femmes à foncer dans l’inconnu de l’imaginaire et la création, tout comme elle, en s’accrochant à un rêve et en ne laissant la place qu’à la victoire.

Pour ce faire, elle s’accroche à celle qu’elle considère comme sa 2ème maman, Oprah Winfrey car au fil des années, elle l’aura touchée et inspirée à travers ses messages et sa carrière admirable.

  • « Elle sait que le bonheur n’est rien s’il n’est pas partagé », comme quoi, le rayon de sagesse d’Oprah Winfrey descendait directement sur elle pour lui donner le courage de vouloir et la force de pouvoir. Pour Valérie, comme pour son modèle d’ailleurs, le succès ne vient pas seulement de dur labeur, mais d’une culture continue de l’amour pour soi et pour les autres. C’est cet amour qu’elle aura cultivé au cours des deux années passées à créer, travailler, dessiner, concevoir des collections. Celles-ci ont été créées pour le véritable partage de l’amour de la Caraïbes, de la chaleur des tropiques, du riche héritage culturel d’Haïti, de la force inconditionnelle et contagieuse des femmes (particulièrement celles originaires d’Afrique), du sens de l’esthétique, du soigné et du beau.
    La femme contemporaine que vous êtes, existe de par les sacrifices d’autres femmes conquérantes de notre histoire. La connexion qui nous unit est notre passé et notre avenir. Sans la femme originaire d’Afrique, l’humanité, toute entière, serait compromise.
  • « Avec Force, Gravité, Grâce et Détermination, elle traverse les générations, les épreuves, les continents, portant toujours plus loin l’histoire et l’avenir de la société. »
    Pour mettre tout cela à l’honneur, Valérie ne lésine pas sur la qualité. Sa première collection, composée de 160 coloris de divers motifs, est vendue exclusivement aux designers et maisons d’ameublement. Uniquement imprimée sur du coton et/ou du lin, elle est offerte dans une multitude de poids variant de 160 à 455 grammes selon l’utilisation qu’en fera le créateur d’intérieur. Ses papiers peints, quant à eux, sont de qualité supérieure et sont prêts à sublimer votre décor.

Yaël & Valérie, en fin de compte, c’est bien plus qu’une marque, c’est une voix.

Une voix qui crie haut et fort :

Je suis femme et j’en suis fière. Tout ce qui m’entoure est trésor. Trésor à partager.

En sortant de nos maisons gingerbread si bien représentées dans la collection Pain d’épices, en passant par les oiseaux endémiques d’Haïti immortalisés dans les imprimés vifs et chauds de la collection Makaya, il fait bon d’être femme dans le monde de Yaël & Valérie.

Une stratosphère idyllique où toutes les générations transcendent, toutes les couleurs de peau jumèlent, tous les corps de métiers collaborent et les deux sexes de la race humaine se regardent avec admiration et respect mutuel.

Une sphère où on nourrit, accepte, proteste, affirme, s’engage et résiste.

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