Si je vous dis Bujumbura…

Il s’agit du nom de la capitale d’un petit pays enclavé au coeur de l’Afrique des grands lacs….

A priori, ce nom n’évoque pas d’emblée des forêts centenaires abritant d’insaisissables chimpanzés, ni des plages de sable blond bordées de palmiers s’étirant le long d’un des plus grands lacs du monde.  

En effet, ce pays est classé par la Banque Mondiale comme le pays le plus pauvre au monde en terme de PIB par habitant.

En 2015, moins de dix ans après la guerre civile (1993-2006), le pays a plongé dans une crise politique avec la candidature controversée à un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza instaurant un climat de terreur.

La situation s’est apaisée depuis l’élection en 2020 d’un nouveau président, Evariste Ndayishimiye. Les Etats-Unis et l’Union européenne ont annoncé ces derniers mois lever leurs sanctions et reprendre leurs aides.

Aujourd’hui règne enfin une stabilité au niveau de la sécurité. Le président encourage les jeunes souhaitant développer le pays.

Avec très peu de touristes, les infrastructures n’ont jamais été véritablement développées – hormis à Bujumbura, où s’égrènent hôtels et restaurants de plage le long des rives du lac Tanganyika.

Cette capitale bénéficie d’un emplacement privilégié. Juste à l’extérieur de la ville se trouvent certaines des meilleures plages intérieures d’Afrique, ainsi qu’un certain nombre de bars et de stations balnéaires idylliques.

La ville, Bujumbura possède quelques exemples intéressants d’architecture française et a développé une réputation pour sa vie nocturne.

Plus loin au-delà des limites de la ville, les quatre belles cascades des chutes de la Karera valent bien une visite. D’autres parcs nationaux sont également largement inexplorées et sous-développés.

Le parc national de la Rusiza est le plus accessible, à seulement 15 km de la capitale, tandis que le parc national de la Kibira est la plus grande forêt tropicale du Burundi et abrite de rares singes Colobes et chimpanzés. 

Un avantage de la petite taille du Burundi est que si vous avez votre propre véhicule ou prenez un chauffeur, il est généralement facile de visiter l’un de ces points forts et de retourner à Bujumbura dans la même journée. Les transports en commun, cependant sont limités en dehors de la ville.

Depuis décembre 2021, on peut obtenir notre visa à l’arrivée à l’aéroport. Ce qui facilite grandement des démarches autrefois laborieuses.