Hakuna matata

Tanzanie

 

La première chose qui m’a frappée à mon arrivée à Unguja, ce sont les plages de sable blanc. La côte de l’océan Indien est extraordinaire. Les plages sont si vastes et poudreuses, et l’eau est bleue cristalline, chaude et très peu profonde. Vous pouvez marcher très loin.

De plus, j’avais séjourné dans un hôtel de charme, qui possède une série de bungalows dans les arbres, chacun avec sa propre piscine, qui donnent directement sur la plage.

Lorsque je suis en vacances, j’aime me reposer sur la plage, mais il est tout aussi important pour moi de me sentir impliquée dans la culture.

J’ai donc fait en sorte de visiter Stone Town, en me laissant perdre dans les rues tortueuses et la belle architecture. Je suis tombée sur un immense marché et ai acheté des épices comme la cannelle et la cardamome. J’ai mangé ce délicieux pain chapati acheté dans une charrette de rue, puis j’ai dîné sur le toit d’un hôtel de charme installé dans un ancien palais de marchand. J’étais au-dessus de la ville et pouvais voir l’agitation de tout cela. C’était incroyable de passer de cette plage exquise à cette ville si vivante, avec un tel patrimoine culturel et une telle résonance historique.

Séduite par ce restaurant sur le toit et le jardin luxuriant de la cour, j’ai réservé une chambre dans cet hôtel.

Le lendemain matin, après un petit-déjeuner sur le toit qui comprenait des mangues et des avocats (si succulents) j’ai refait une visite à pied de Stone Town. Josua, mon guide, connaissait le labyrinthe de ruelles comme sa poche et m’a donné un cours intensif sur l’histoire et la culture de la ville.

Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis l’an 2000, Stone Town est un festin architectural de conception swahilie, arabe, indienne et européenne. Cette fusion des cultures, ainsi que l’importance du commerce des épices et de la traite des esclaves qui a duré jusqu’en 1873, font de Stone Town un point de référence essentiel pour comprendre Zanzibar au-delà de ses plages.

L’Islam est la religion prédominante dans l’archipel, ce qui se reflète dans les appels à la prière tôt le matin, ainsi que dans les vêtements locaux. Les visiteurs ont tout intérêt à s’habiller de manière conservatrice à Stone Town – une affiche que j’ai trouvé encourageait même les touristes à troquer leurs shorts contre des vêtements couvrant les épaules et les genoux.
Je suis retournée de nouveau au même marché, où j’étais entourée de charrettes en bois remplies de fruits du jacquier, de mangues, d’ananas, de piments, de manioc et de feuilles de patate douce. Zanzibar est peut-être plus connu pour ses clous de girofle parfumés, mais à chaque tournant, je pouvais sentir le parfum de la cannelle, de la cardamome, du gingembre.

Les trois jours et demi que j’ai passé à Stone Town, que ce soit en sirotant un thé sur un toit, en dégustant un tendre curry de chèvre ou en nageant dans l’océan Indien lors d’un après-midi extraordinaire à bord d’un boutre Safari Blue ont été remarquables.

J’ai quitté Stone Town pour passer cinq nuits suivantes dans le nord de l’île, dans un hôtel face à la mer. Entourée d’un paysage verdoyant, la suite choisie avait une terrasse donnant sur l’eau.

J’ai passé mon temps à alterner la piscine d’eau salée à débordement, le bar situé au bout de la jetée et ma confortable terrasse, à proximité du bar de la piscine. Plus d’une fois, j’ai fait 20 minutes de marche jusqu’à la plage pour aller manger dans un restaurant situé directement sur la plage qui servait un délicieux curry de fruits de mer et des calamars aux cinq épices de Zanzibar. Je me suis baignée dans l’océan et suis passée devant des vaches allongées sur la plage à l’ombre d’un palmier. Je n’ai cessé de remarquer à quel point les gens étaient amicaux, accueillants et peu pressés.

Sans surprise, j’ai entendu à plusieurs reprises l’expression “Hakuna matata”.

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